vendredi 4 février 2011

Memento Mori d'un jour d'été

Memento Mori d’un jour d’été

Je ne sais quelle détresse je chantais alors, en voyant mes mots partir.
Retour dans la mémoire des jours d’été, Adam Green me fout le blues…
Les mains dans le sable impalpable, on ressent encore sa chaleur. 
Le rêve a dévalé les pistes.
Et dévorer les provisions.
Il a classé les expériences.
Et effacé le temps des cerises.
Comme celui des belles promesses.
J'ai fini d'essayer de dompter les nuages volatiles des sentiments imaginaires et arrêter de courir les chimères...
On a tué les licornes, les amants de Vérone et suicider les artistes ; restent des débris d'espoir mais le sourire est bel et bien là. 
Je n'attends plus rien de précis mais déjà je souris, sournois en me disant que je ne me suis pas menti tant que ça, elle mentait, aimantée, et j'escaladai des Tours d'amours chaque jour où je pouvais. Des Apparences trompeuses et l’on marche sur des jambes rêvées, en direction d’une nouvelle ère.
Combien de bizarreries m'attendent? 
Des milliers. Un zoo entier de phantasmes mal dressés qui remplira les villes. Une pluie de fruits sur un parterre de marbre. Et des questions personnifiées qui te diront bonjour.
Ensuite ? Une tentative désespérée pour pénétrer dans l’étoile noire et la pourrir de l’intérieur…Mais c’est une autre histoire.
Les jours d’été…pour te souvenir que tu vas mourir, certes, mais surtout pour te rappeler que tu es vivant.
Dans mes albums photos labyrinthiques, des visages défigurent, dévisagent des figures oubliées, ou stockées, mises de côté le temps d'un aller simple vers l'amélioration de soi...
Que vaudra le mixeur qui donnera de la cohérence à tout ça, aura-t-il d’abord un nom ? Une plaque d’immatriculation, une adresse mail ? 

Ou bien faudra-t-il décrocher l’annuaire pour requérir ses services…

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