vendredi 4 février 2011

Charlie

Charlie

Le cocon s’est brisé 
Et est sorti de là
Du bonheur en fumée
Du bonheur enfumé 

Charlie le chien fantôme
Court encore dans le vent
Dans sa gueule ouverte, il efface
Simplement les hématomes
Les blessures des enfants
Qui ont perdu leurs jouets
Et leur innocence
Dans les cavernes glacées de leurs parents
Dans l’oubli maladroit de leurs grands frères

Le cocon est brisé
Et Charlie dans le vent, la gueule ouverte
Ouvrira sans doute sa porte sous le chêne
Lorsque l’intelligence te quittera, petit frère
Que tu penseras tes erreurs
Pour mieux panser tes blessures.

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