vendredi 4 février 2011

Conte de l'Absurde Ordinaire N°1

Conte de l’Absurde Ordinaire N°1


J'ai entendu pendant très longtemps, une voix qui n'était pas la mienne, me susurrer à l'oreille des incantations en hébreux. Qu'est ce que j'en ai fais? Des emballages pour barres chocolatées qui maintenant font un tabac plus grand que les cigarettes au cacao, je suis devenu un sultan de la drogue...

Dans la forêt du coin ou bien celle d'en face, j'ai brisé les miroirs, en chantant très fort la chanson de la tornade en espérant que ça marche. Je me suis retrouvé en face d'un enfant lyre qui ne savait pas lire. Juste jouer des notes incroyablement belles qui me semblaient destinées. Elles ne faisaient en fait que l'éloge d'une maîtresse, d'une beauté imparable. Je n'ai d'ailleurs pas pu tout de suite la parer j'ai du encaisser.
Il y avait dans son regard quelque chose de curieux qui est sorti sans prévenir une de ces pieuvres cœurs sadiques qui ont essayé de me tentaculer, eux qui aimeraient tant t'enculer, à la moindre occasion.

Un réveil assez brutal quand j'ai vu dans ma chambre, tous les restes de pizza accrochés aux murs qui chantaient Dalida. Assourdi par tant d'horreur musicale, j'ai attrapé ma foi, celle qui existe en sachet et j'ai tout nettoyé.
Mes doutes, mes ambitions, les vieux démons, mes craintes peintes à l'encre invisible qui tachent malgré tout mon tapis.

Mes sens s'envolèrent avec sensualité, des serpents surfeurs du Sahara les saluèrent. Et moi, au milieu de tout ça, je suis resté pantois, pantin de bois, emmêlé dans lui même. Quel fiasco, quel échec... je n'ai pas pu me battre, mon ombre se marre en lisant des blagues salaces... Mais les blagues salaces ça lasse et elle a vite trouvé une autre occupation en me bottant le cul.

Il n'y a pas de moralité gentille à cette histoire qui ne veut rien dire, mais il y sûrement un moyen de se faire un bon paquet de fric en la faisant passer pour de l'art. 

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